- Mystérieuses attaques sur les pommes du Jardin
- Le coupable: Le carpocapse
- Le défi du traitement
- Des solutions naturelles
- Comprendre le cycle de vie du carpocapse
- La prévention: clé du succès
- Utilisation de nématodes en jardinage
- Jardinage en collaboration avec la nature
- Les prédateurs Naturels du Carpocapse
- Pratiques de jardinage diversifiées
- Surveillance régulière et intervention rapide
- L’Importance de la Communauté du jardinage
Le monde du jardinage est rempli de surprises, certaines agréables et d’autres moins. Récemment, de nombreux amateurs du jardinage ont constaté un phénomène étrange affectant leurs pommiers. Si vous avez observé des pommes anormalement abîmées dans votre jardin, vous n’êtes pas seul. Voyons de plus près ce mystère.
Vidéo du jour…
Pose de diffuseurs de pheromones pour lutter contre le carpocapse par confusion sexuelle dans un jeune verger de pommiers.
Cette phéromone dégage l’odeur de la femelle papillon,
le mâle est perturbé, du coup pas d’accouplements, pas de vers dans les pommes 🍎🐛 pic.twitter.com/x1wHOMhMhP— JD (@RIGAUDJD) April 11, 2020
Mystérieuses attaques sur les pommes du Jardin
Le jardinier renommé, Jean-Jacques Morvan, a été l’un des premiers à enquêter sur ce phénomène dans le Trégor. En ouvrant les pommes touchées, une découverte troublante est apparue : une galerie spiralée se formant depuis la base de l’ancienne fleur et allant vers le centre du fruit.
Cette galerie s’élargit progressivement, culminant là où se trouvent les pépins. Curieusement, ces pépins sont souvent absents, laissant penser qu’ils sont la cible principale du prédateur.
Le coupable: Le carpocapse
De nombreux entomologistes ont déjà décrit ce scénario. Le coupable est un papillon appelé carpocapse. Gris-brun et actif pendant le crépuscule, ce papillon commence son cycle de vie vers le début mai. Les femelles pondent en moyenne 75 œufs sur les jeunes fruits, les rameaux et les feuilles.
De ces oeufs, des chenilles émergent et s’attaquent rapidement aux fruits, creusant des galeries pour se nourrir. Si ce problème n’est pas géré, presque tous les fruits d’un pommier peuvent être affectés.
Le défi du traitement
Dans le passé, se débarrasser de ces « nuisibles » était plus simple. De nombreux pesticides étaient recommandés, comme l’arséniate de plomb ou le DDT. Cependant, nombre de ces substances sont maintenant interdites en raison de leur toxicité.
Actuellement, les professionnels utilisent entre 25 à 30 traitements annuels différents. Mais, avec plusieurs générations de papillons par an, il est crucial de prendre des mesures pour protéger ses fruits.
Des solutions naturelles
Heureusement, il existe des solutions plus écologiques pour lutter contre le carpocapse. L’une des méthodes préconisées est la pulvérisation d’un nématode sur l’arbre et le sol à l’automne. Les poules, si elles sont introduites sous les pommiers, peuvent aussi aider en mangeant les chenilles.
D’autres prédateurs naturels, comme les mésanges et les chauve-souris, peuvent être attirés en installant des nichoirs. En outre, la pose de pièges à phéromones et l’élimination des fruits infestés du jardin s’avèrent efficaces.
Avec ces méthodes, le jardinage peut rester une activité paisible, et vos pommes peuvent être sauvées des attaques du carpocapse.
Comprendre le cycle de vie du carpocapse
Pour s’attaquer efficacement au carpocapse, il est essentiel de comprendre son cycle de vie. Ce papillon crépusculaire est très actif au printemps. Les femelles, après l’accouplement, cherchent des endroits appropriés pour pondre leurs oeufs.
Ces endroits sont souvent les jeunes fruits, les feuilles et les rameaux. Une fois que les chenilles émergent, elles sont rapidement attirées par les pommes du jardin, où elles creusent leur chemin, causant des dégâts visibles.
La prévention: clé du succès
Il est toujours préférable de prévenir plutôt que de guérir. Pour le jardinage, cela signifie prendre des mesures préventives avant même que les signes d’une infestation ne deviennent visibles.
Par exemple, surveiller régulièrement le sol et les racines autour des pommiers peut aider à repérer les premiers signes d’activité du carpocapse. De plus, le paillage peut empêcher les larves de s’enterrer dans le sol pour la pupation, une étape cruciale de leur cycle de vie.
Utilisation de nématodes en jardinage
L’utilisation de nématodes bénéfiques est l’une des méthodes écologiques les plus efficaces pour lutter contre les larves du carpocapse. Ces nematodes se nourrissent des larves, les empêchant ainsi de devenir des papillons adultes. Il est crucial de choisir le bon type de nématode et de suivre les instructions de jardinage pour une application efficace.
Bien que le carpocapse puisse causer des ravages dans un jardin, avec les bonnes techniques et une attention particulière, il est possible de protéger les pommiers.
Le jardinage demande de la patience et de la persévérance, et avec les outils et connaissances appropriés, chaque jardinier peut veiller à ce que ses pommes restent saines et délicieuses.
Jardinage en collaboration avec la nature
Certains papillons sont jolis et probablement utiles.
Le carpocapse, lui ne ressemble à rien et ne sert à rien, si n’est que pondre des œufs dans les pommes, qui se transformeront en vers, de la pomme, et qui deviendront des papillons … entraînant des dégâts importants#FrAgTw pic.twitter.com/OYrOdDZJ4b— Benj’ Thi🇫🇷🍎🥔 (@benj_thi) June 18, 2021
Tout jardinier expérimenté sait que travailler avec la nature, plutôt que contre elle, est souvent la meilleure approche. En comprenant les cycles naturels et en favorisant un écosystème équilibré dans le jardin, il est possible de contrôler les ravageurs de manière durable.
Les prédateurs Naturels du Carpocapse
Il est crucial de rappeler l’importance des alliés naturels dans la lutte contre le carpocapse. Les oiseaux, tels que les mésanges, se nourrissent activement des chenilles et des papillons.
En encourageant leur présence dans le jardin, en installant des nichoirs ou des points d’eau, le jardinier peut réduire naturellement la population de carpocapse. Les chauve-souris, également, sont d’excellents prédateurs nocturnes des papillons et peuvent être attirées avec des gîtes adaptés.
Pratiques de jardinage diversifiées
La rotation des cultures et la plantation de diverses plantes peuvent également jouer un rôle crucial dans la prévention. En diversifiant les plantes du jardin, le jardinier peut éviter de créer un environnement trop accueillant pour un seul type de ravageur.
De plus, certaines plantes peuvent repousser naturellement les parasites ou attirer leurs prédateurs naturels, offrant ainsi une protection supplémentaire.
Surveillance régulière et intervention rapide
L’observation est l’une des compétences les plus importantes en jardinage. En inspectant régulièrement les feuilles, les fruits et le sol, il est possible de repérer les premiers signes d’infestation.
Si des vers blancs ou des larves sont découverts, une intervention rapide, que ce soit par des méthodes manuelles ou par l’application de nematodes, peut prévenir une infestation massive.
L’Importance de la Communauté du jardinage
Le partage d’informations et d’expériences avec d’autres jardiniers peut offrir de nouvelles perspectives et solutions. Peut-être qu’un voisin a trouvé une méthode particulièrement efficace ou qu’une association locale de jardinage organise des ateliers sur la gestion des parasites. En collaborant et en échangeant, la communauté peut s’entraider pour assurer des jardins sains et prospères pour tous.