Gérer son angoisse de début de nouveau job : des experts s’expriment, tous les détails !

Gérer l'angoisse d'intégration au travail : la communication, les ateliers de groupe, et le rôle des ressources humaines. Prendre du recul pour une intégration sereine et productive.

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S’intégrer à un nouveau poste peut être à la fois enthousiasmant et anxiogène. L’incertitude et les attentes élevées peuvent parfois éclipser l’excitation d’une nouvelle opportunité. Les spécialistes sont pourtant unanimes : comprendre cette angoisse et adopter une approche structurée est essentiel.

La réalité de l’angoisse du nouveau job

Entrer dans un nouvel environnement professionnel est un moment charnière dans une carrière. Les émotions oscillent entre joie, angoisse, et curiosité.

Chaque entreprise a sa propre culture, ses codes, et une dynamique unique. De ce fait, même les professionnels les plus aguerris peuvent ressentir un malaise en intégrant une nouvelle organisation.

L’importance d’une intégration réussie

La manière dont on s’intègre peut avoir des conséquences significatives sur la satisfaction professionnelle, la performance et la longévité au sein de l’entreprise. Richard Cummings, expert en ressources humaines, insiste sur le rôle des entreprises pour faciliter cette intégration.

C’est à elles d’offrir un environnement accueillant et rassurant. De son côté, Jacqueline Hurst, thérapeute, souligne l’importance de reconnaître ses succès passés pour se rappeler ses compétences et son potentiel.

L’angoisse du premier jour : comment la surmonter ?

Selon Nicky Lidbetter, Directeur Général d’Anxiety UK, il est essentiel d’aborder le premier jour avec sérénité. Il suggère des pratiques de pleine conscience pour commencer la journée sur une note positive.

En outre, avoir une bonne nuit de sommeil la veille est crucial pour être bien préparé mentalement.

Établir des liens au sein de l’entreprise

L’un des éléments clés pour une intégration réussie est la mise en place de relations professionnelles solides. Richard Cummings recommande de rencontrer ses collègues et d’établir des connexions dès le départ.

C’est en comprenant l’organisation et en appréciant ses collègues que l’on peut vraiment se sentir chez soi. Cependant, il met en garde contre la sur-familiarité qui pourrait nuire à l’image professionnelle.

Face à l’angoisse : Des ressources pour s’aider

Si l’angoisse persiste, il ne faut pas hésiter à en parler. Les programmes d’aide aux employés, comme le souligne Nicky Lidbetter, peuvent offrir un soutien précieux. Ils vont du soutien thérapeutique à des conseils plus pratiques.

De plus, Jacqueline Hurst rappelle que le syndrome de l’imposteur est plus répandu qu’on ne le pense. C’est un sentiment que beaucoup ont éprouvé à un moment ou un autre.

Prendre soin de soi pour mieux s’intégrer

Enfin, prendre du temps pour soi en dehors de l’entreprise est primordial. L’activité physique, le sommeil adéquat et les loisirs sont autant de facteurs qui influencent la santé mentale.

Ces éléments peuvent jouer un rôle déterminant dans la manière dont on vit son intégration et, par extension, dans notre rapport au travail.

Cet article n’a pas vocation à être exhaustif, mais il espère offrir des pistes pour mieux appréhender l’angoisse liée à un nouveau poste. Après tout, chaque étape professionnelle est une opportunité d’apprentissage et de croissance.

Le poids de l’angoisse dans le processus d’intégration au travail

L’euphorie de décrocher un nouvel emploi est souvent contrebalancée par une tension nerveuse, une sorte d’angoisse sourde à l’idée de s’intégrer dans un nouvel environnement professionnel.

Le passage entre deux postes n’est jamais aussi simple qu’il y paraît, laissant la place à une multitude d’interrogations et d’appréhensions.

Les experts s’expriment sur l’angoisse de la nouveauté

Richard Cummings, directeur général de la société de conseil en ressources humaines Kingston Smith, aborde cette phase de transition avec une vision rassurante. Il rappelle que l’entreprise a une responsabilité d’accueil, visant à rendre l’intégration du nouvel employé aussi douce que possible.

En effet, être recruté signifie avoir passé un processus de sélection rigoureux, un gage de compétence et de crédibilité. D’autre part, Jacqueline Hurst, thérapeute GQ, insiste sur l’importance de reconnaitre ses propres réalisations. Selon elle, il faut se focaliser sur ses succès passés et les compétences qui ont conduit à l’embauche.

Des astuces pour réduire l’angoisse

Nicky Lidbetter, Directeur Général d’Anxiety UK, suggère plusieurs astuces pour gérer l’angoisse. Parmi elles, avoir une bonne nuit de sommeil avant de commencer et prendre quelques minutes de méditation le matin pour se recentrer.

Par ailleurs, l’importance de l’organisation avant de démarrer un nouveau poste est primordiale. Établir une liste des tâches à accomplir permet de mieux gérer son temps et de réduire le stress lié à l’inconnu.

L’importance de l’authenticité et des relations humaines

Tous les experts s’accordent à dire qu’être soi-même est essentiel. Comme le souligne Richard Cummings, jouer un rôle les premiers jours peut être préjudiciable sur le long terme. L’authenticité est la clé.

De plus, il conseille d’apprendre à connaître ses collègues. Établir des relations solides facilite l’intégration et réduit les sentiments d’angoisse.

Le syndrome de l’imposteur : une angoisse répandue

Jacqueline Hurst aborde un point crucial : le syndrome de l’imposteur. Cette angoisse est courante, mais peu évoquée. Beaucoup ressentent cette peur d’être un fraudeur, d’être à une place qu’ils ne méritent pas.

Cependant, il est essentiel de se rappeler que le recrutement n’a pas été le fruit du hasard. Ceux qui ont fait ce choix croient fermement en les compétences et le potentiel du nouvel employé.

S’adapter tout en restant soi-même

Selon Richard Cummings, s’adapter ne signifie pas changer qui l’on est. Au contraire, il faut trouver le juste milieu entre intégration et authenticité. Trouver des alliés, des personnes de confiance avec qui échanger au sein de la nouvelle entreprise peut aider à surmonter l’angoisse des premiers jours.

La communication, pilier de l’intégration

Une des clés pour dépasser l’angoisse liée à l’intégration réside dans la communication. C’est en discutant ouvertement de ses inquiétudes, ses besoins et ses attentes qu’on peut établir des liens de confiance avec les nouveaux collègues et supérieurs.

Il est également recommandé d’oser poser des questions, même si elles semblent basiques. Chaque entreprise a ses spécificités, et il est naturel de ne pas tout connaître dès le début.

Des ateliers de groupe pour faciliter l’intégration

Certains établissements, conscients de l’importance de l’intégration, proposent des ateliers dédiés pour les nouveaux arrivants. Ces sessions ont pour but de briser la glace, de créer un esprit d’équipe et de familiariser tout le monde avec la culture de l’entreprise.

Il s’agit aussi d’un excellent moyen pour les nouveaux employés de partager leurs ressentis et d’apprendre les uns des autres.

Le rôle crucial des ressources humaines

Le département des ressources humaines joue un rôle pivot dans la prise en charge de l’angoisse des nouveaux employés. Leur mission ne s’arrête pas à l’embauche, mais continue tout au long de l’intégration du collaborateur.

Ils doivent veiller à ce que les conditions soient optimales pour que chaque nouvel arrivant se sente valorisé, compris et épanoui.

Prendre du recul et donner du temps au temps

heureux au travail

Il est crucial de rappeler que l’intégration dans un nouvel environnement professionnel est un processus. Comme tout changement, cela nécessite du temps.

Il est naturel de ressentir de l’appréhension, de l’incertitude, voire de l’angoisse. Mais avec le temps, ces sentiments s’estompent généralement pour laisser place à la confiance et à l’assurance.

L’angoisse d’intégration est une réalité que beaucoup d’employés traversent. Si elle est naturelle, elle ne doit pas être ignorée ni minimisée, ni par l’employé ni par l’entreprise. Il est crucial pour chacun de prendre les mesures nécessaires pour assurer une intégration sereine et productive. Après tout, un employé heureux et épanoui est souvent synonyme d’un employé performant.