- Le charisme indéniable de Denzel Washington
- Une étonnante tournure dans The Equalizer 3
- Un potentiel inexploité
- Un clin d’œil au cinéma classique
- Le legs d’une trilogie
- Des attentes mixtes pour les salles de cinéma
- En quête d’une conclusion appropriée
- Un héros vieillissant, une nouvelle approche
- Des antagonistes à la hauteur ?
- Un clin d’œil au cinéma moderne
- Reflets sur la trilogie
Avec la sortie de the Equalizer 3 lorsque l’on pense au cinéma d’action contemporain, certains titres viennent immédiatement à l’esprit. Le premier Equalizer a fait partie de ces films qui, sortis à peu près au même moment que des blockbusters comme John Wick, ont su se faire une place à part dans le cœur des cinéphiles. Pourtant, alors que la saga de Keanu Reeves est parvenue à se surpasser avec chaque nouvel opus, la série Equalizer semble avoir perdu son éclat d’antan.
Le charisme indéniable de Denzel Washington
Le retour de Denzel Washington dans the Equalizer 3 s’est fait dans un contexte différent de celui de ses débuts.
On se souvient tous de l’énergie brute et du style marquant du réalisateur Antoine Fuqua, notamment grâce à ses débuts dans le monde du clip. Sa capacité à iconiser ses stars dans des films d’action percutants a longtemps été saluée.
Cependant, les dernières sorties d’Equalizer ont montré une perte de cette touche unique, même si le charisme de Washington a toujours brillé à travers.
Une étonnante tournure dans The Equalizer 3
Ce qui étonne dans the Equalizer 3, c’est la direction que prend le film. Nous retrouvons un héros vieillissant, contraint à la convalescence, voire à la retraite, dans une petite bourgade italienne.
S’il y a bien une chose dont on est sûr avec Denzel Washington, c’est que son sens de l’observation ne lui fait jamais défaut.
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Cet aspect presque contemplatif donne au film un aspect différent de ses prédécesseurs. Le visage marqué et l’expression sérieuse de Denzel Washington contrastent avec l’action qui caractérisait les premiers volets.
Un potentiel inexploité
Toutefois, même si le film adopte une tonalité nouvelle, il ne semble pas parvenir à exploiter pleinement son potentiel. Les méchants, plutôt stéréotypés, ramènent McCall à ses jours de justicier, sans apporter la profondeur nécessaire pour que ses actions aient un sens.
On peut regretter la mécanique répétitive et le manque de dynamisme, notamment dans les scènes d’action où la doublure de Denzel semble prendre le relais.
Un clin d’œil au cinéma classique
La dernière partie de the Equalizer 3 se distingue toutefois par sa volonté de renouer avec un certain classicisme du cinéma d’action.
En positionnant McCall comme un sauveur, il y a une tentative d’évoquer le cinéma de Clint Eastwood, offrant à Washington un terrain de jeu potentiellement riche. Malheureusement, cette richesse narrative est réduite à l’état d’ébauche, laissant le spectateur sur sa faim
.
Au final, the Equalizer 3 a des moments brillants et d’autres moins convaincants. Il reste à voir comment les fans et les abonnés de Netflix réagiront à ce dernier opus. Une chose est sûre, le film a réussi à compléter sa mutation, même si ce n’est pas de la manière que tout le monde espérait.
Le legs d’une trilogie
La trilogie Equalizer, malgré ses hauts et ses bas, restera dans les mémoires comme l’une des collaborations les plus emblématiques entre Denzel Washington et Antoine Fuqua.
Ces films, qui ont tenté d’innover tout en respectant les codes classiques du genre d’action, ont su capter l’attention du public dès leur premier opus.
La comparaison avec d’autres géants du cinéma d’action
En comparant Equalizer avec des séries phares comme John Wick, on ne peut s’empêcher de penser que les deux ont cherché à répondre à un besoin similaire du public : un cinéma d’action brut, intense, mais aussi chargé d’émotion.
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Alors que John Wick a établi un univers unique et captivant, l’Equalizer a misé sur le charisme indomptable de Washington et la vision de Fuqua pour se démarquer.
Des attentes mixtes pour les salles de cinéma
Avec l’annonce de the Equalizer 3, les salles de cinéma s’attendaient à une grande affluence, surtout avec le retour de Denzel Washington dans le rôle principal.
Cependant, la réception du film a été mixte, certains louant l’évolution du personnage principal tandis que d’autres regrettent le manque d’action caractéristique des premiers volets.
Malgré cela, le film reste un incontournable pour les abonnés de plateformes comme Netflix, où il pourrait trouver un second souffle.
En quête d’une conclusion appropriée
Alors que the Equalizer 3 tente d’offrir une conclusion à l’histoire de Robert McCall, il semble que le film, et peut-être la trilogie dans son ensemble, soit toujours en quête de son véritable épilogue.
Les fans espèrent voir une fin digne du parcours tumultueux de McCall, peut-être sous la forme d’un autre opus ou d’une adaptation en série. Seul le temps nous dira si cette saga iconique trouvera la conclusion qu’elle mérite.
Un héros vieillissant, une nouvelle approche
Il est évident que the Equalizer 3 aborde la question de l’âge et de la retraite, ce qui en soi est une direction intéressante pour un film d’action.
En plaçant McCall dans une petite ville italienne, loin de la violence et du chaos de sa vie précédente, le film se penche sur la possibilité d’une vie paisible après le tumulte. L’interprétation nuancée de Denzel Washington donne du poids à cette transition, bien que l’action finisse par rattraper son personnage.
Des antagonistes à la hauteur ?
La confrontation avec la mafia italienne est un choix scénaristique qui ajoute une nouvelle dimension à la série. Cependant, comme de nombreux films d’action, the Equalizer 3 tombe dans le piège des stéréotypes et des clichés.
Les menaces et la violence omniprésentes auraient pu être utilisées pour approfondir la psychologie des antagonistes, mais elles servent trop souvent de simples éléments déclencheurs pour remettre McCall sur le chemin de la vengeance.
Un clin d’œil au cinéma moderne
Bien que le film s’éloigne par moments de ses racines, il y a un effort clair pour se connecter au cinéma moderne. Les similitudes avec des films tels que Man on Fire montrent une tentative d’élever the Equalizer 3 au rang des grands du genre d’action.
L’introduction de Dakota Fanning, par exemple, est un rappel direct de la relation complexe entre le personnage principal et la jeune fille dans Man on Fire. Ces clins d’œil, cependant, montrent aussi à quel point le film se bat pour se définir dans le vaste univers du cinéma d’action.
Reflets sur la trilogie
En fin de compte, the Equalizer 3 est un reflet des défis rencontrés par la trilogie dans son ensemble. Malgré une base solide, un réalisateur talentueux et un acteur principal charismatique, le film, tout comme ses prédécesseurs, a du mal à trouver sa véritable voie. Ce n’est pas faute d’essayer, comme le montrent les nombreux éléments stylistiques et les tentatives d’intégration dans le cinéma d’action moderne. Seul l’avenir dira comment cette trilogie sera finalement perçue dans l’histoire du cinéma.
